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A l’heure où le scandale Weinstein prend une ampleur mondiale, les réseaux sociaux se sont emparées du sujet du harcèlement sexuel devenant, une fois de plus, des outils militants.  Depuis vendredi dernier, 13 octobre 2017,  les réactions se multiplient : sur Facebook d’abord,  la réalisatrice française Charlotte Silvera   demande à Emmanuel Macron de retirer la légion d’honneur attribuée au producteur américain :

 

Facebook Charlotte Silvera

 

Sur Twitter ensuite, la journaliste Sandra Muller invite à dénoncer le harcèlement sexuel subi dans un cadre professionnel par l’intermédiaire du hashtag #balancetonporc :

 

Twitter Sandra Muller

 

Dés lors, la twittosphère réagit et le sujet devient, en quelques heures, l’un des plus populaires  :

 

Twitter Tendances

 

De nombreux tweets dénoncent ainsi des situations de harcèlement sexuel. Si les messages ne vont pas jusqu’à évoquer nominativement les personnes suspectées d’être impliquées dans ces délits, ils donnent, pour certains, des éléments de contexte précis :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La journaliste Sandra Muller, à l’initiative du mouvement, évoque nominativement une personne de son milieu professionnel :

 

 

Au-delà des faits évoquées qui peuvent relever du droit pénal, la diffusion de ce type de message sur un réseau social d’information et d’influence permet à son audience de prendre conscience des phénomènes de harcèlement sexuel. L’action militante (à minima) qui vise à évoquer ces situations, produit son effet :

 

 

 

 

Cet exemple démontre, une nouvelle fois, que les réseaux sociaux font émerger des sujets sociétaux grâce à leur pouvoir de diffusion et de partage, ils sont des outils multiformes qui ne servent pas uniquement des fins de divertissement. Toujours sur le thème du harcèlement sexuel,il y a quelques semaines, une étudiante néerlandaise avait déjà dénoncé le harcèlement sexuel dont elle était victime par l’intermédiaire d’un compte Instagram :

 

 

La popularité du hashtag #dénoncetonporc illustre comment un sujet médiatisé comme l’affaire Weinstein peut contribuer à libérer la parole de milliers de victimes. Nous sommes certes dans un environnement virtuel, néanmoins les évènements récents montrent que, souvent, il s’agit d’une étape préalable à la conduite d’actions réelles et concrètes.